dimanche 17 novembre 2019

Réception : mariage accompli entre deux océans de sable et d'eau

Aujourd'hui je viens de recevoir ma dernière peinture de Daniel Walbidi. Enfin ! Cela faisait des mois que je l'attendais. D'ailleurs, je n'avais pas résisté au fait de la présenter par anticipation, ici sur le blog. Désir et attente. Tout un programme.

Comme à chaque fois, l'ouverture du paquet offre son lot d'étonnements. Les trois emballages successifs, dans l'esprit poupée russe, ont tous été ouverts par la douane française, un des hubs depuis le début du parcours à Singapore. Un peu comme une violation d'une propriété ou d'un trésor. Mais bon cela fait partie des règles du jeu. Respect.

Je la vois enfin en face. La toile ne m'est pas étrangère. Je l'ai tant de fois scruté, analysé, décortiqué... On pourrait même dire qu'elle m'est sympathiquement familière.
Le charme opère...

Il y a de l'audace dans cette oeuvre à travers les jeux subtiles entre les teintes hespéridées.
Ce tableau est un tournant, un témoignage de l'émotion ressentie par l'artiste lors de sa visite du pays de ses ancêtres fin 2007. Dans ce paysage désertique il fut marqué par ces filets de grains d'or au creux des dunes. On perçoit la fougue d'un jeune talent. Il explore les possibilités du média et y conjugue l'écume des vagues à celle dorée de la peau du désert.
Je reste rêveur quant à ce mariage accompli entre deux océans de sable et d'eau, à ce clin d'oeil entre le passé et le futur d'une communauté, entre continuité et rupture des codes visuels.

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