La communauté de Bidyadangas vivait dans le "Great Sandy desert". Un endroit si éloigné qu'il reste difficile à situer pour les profanes.
Malheureusement après plus de dix ans de sécheresse, la vie n'était plus possible sur place. Il fallait opérer un changement au début des années 1950. L'ensemble de la communauté a été contrainte de quitter la terre sacrée des anciens. Au fil de leur recherche, ils sont venus s'installer dans un lieu plus propice à la vie, sur la côte de l'Australie.
Mais ils n'ont jamais perdu la mémoire de leur terre et quelques membres de la tribus continuent à peindre les espaces de leurs ancètres.
Aujourd'hui la communauté de Bidyadangas est un des derniers groupe aborigène à émerger avec des artistes de haut niveau faisant preuve d'une grande créativité.
Les peintres ont été marqués par le changement d'environement. Il a enrichit la palette des couleurs utilisées dans leurs peintures avec des déclinaisons de vert ou de bleu mimant les nuances de l'océan Indien. Avec des variations de roses ou de jaunes suggérant les fleurs du bord de mer. Les jeux de couleurs sont inventifs et introduisent une rupture et un nouveau vocabulaire pour décrire leur terre ancestrale, offrant ainsi un art innovant et unique.
Cette peinture composée par le jeune artiste Daniel Walbidi est un véritable trait d'union entre le présent et le passé de la communauté et souligne les mythes dont il a hérité.
De son côté il ne cesse de tester les possibilités offertes par la peinture afin de trouver les voies les plus innovantes pour représenter les secrets de la terre. Il y a quelques temps il faisait un pélerinage avec les anciens de la tribus sur leur ancienne terre du désert, afin de mieux en comprendre les rythmes et vibrations, presque 100 ans après son abandon.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire