Le cheminement d'un collectionneur d'art Aborigène d'Australie de 2006 à 2015, ses découvertes, artistes favoris, expositions et chroniques.
vendredi 24 octobre 2008
Bancs publics, bancs publics, bancs publics et colonnes romaines
Je regarde cette photo prise à Rosette en Egypte et résonne dans ma tête l'air de Brassens : bancs publics, bancs publics, bancs publics...
Juchés sur ces colonnes romaines, à trois niveaux, les passants discutent, papotent au milieu de l'après-midi. L'usage de ces vestiges est atypique. Abandonnés en pleine rue, mémoires d'un monument antique, ces fûts de pierre revivent un temps dans leur habit de mobilier urbain.
J'y apprécie cette conjugaison des genres, des époques, ce clin d'oeil aux périodes anciennes de l'Egypte antique, et cette ré-invention plus utilitaire de l'objet, adopté affectueusement par le quidam.
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2 commentaires:
On peut appeler ça (avec le langage courant: du "recyclage" et quand les journaux les plus connus en parlent ça s'appelle de la "mode". Alors que c'est tout simplement comme tu le décris si bien une adaptation et une réponse à des besoins loin de tout analyse psychologique.
Bonjour Sipane,
Cela fait sans doute bien longtemps que ces fûts sont là. Je m'amusais à imaginer que leur place n'avait guère changé depuis la chute de l'Empire romain...
A chaque époque, elles ont trouvé leur place ces colonnes.
Bien que finalement, la force nécessaire pour les disposer ainsi appartient peut-être à l'époque moderne ?
Bien amicalement,
Bertrand
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