
Nous sommes à 1h30 en taxi de la ville, dans le Wadi Natrun. Un désert habité par des monastères remontant à la plus haute antiquité. Sur les 100 créés à l'origine, il n'en reste plus que quatre. Les vestiges du VIe siècle sont rares mais les édifices religieux visibles aujourd'hui, entourés de leurs murailles, remontent autour du IXe siècle.
Le mot Natrun vient d'une soude naturelle, exploitée depuis l'époque romaine pour fluidifier le verre et baisser la température de fusion.
Les moines coptes sont très accueillants et cherchent à vous proposer un guide parlant votre langue, afin de faciliter des échanges forts intéressants sur les rites chrétiens datant du Ve siècle, l'histoire des lieux et l'origine du monachisme. J'aurai l'occasion de revenir sur le sujet.
Sur la gauche de cette photo du Monastère de Bishoï , se trouvent les anciennes cellules des moines. Au fond le cimetière. Sur la droite une chapelle dont on peut sentir déjà l'odeur persistante de l'encens.
Ces courbes en cascade, soulignent comme le ciel, l'appel à la spiritualité, l'harmonie, l'équilibre dans ce havre de paix.
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