Le Sahara réserve de multiples surprises, cache des joyaux dans les massifs les plus reculés. Certains sont des créations humaines comme les peintures présentées hier. D'autres rassemblent des espèces endémiques emprisonnées depuis des millénaires dans une guelta, comme au Tchad avec les crocodiles miniatures.
Sur cette photo, c'est tout simple, tout autre. Nous n'avons que la pierre brute, mais quelle pierre. Des couches sédimentaires juxtaposées en vagues aléatoires. Des oxydes complexes, jaune, rose, rouge, bleu, blanc, orange alternent entre eux, joue avec notre regard, développent une composition étonnante.
Miracle de la nature. Subtilités des couleurs. Je fus fasciné par cette oeuvre du grand Artiste, abandonnée dans le Sahara Libyen. Des années plus tôt, j'observais des teintes comparables à des kilomètres de là dans les monuments funéraires de Petra.
6 commentaires:
C'est bien comme une toile aborigene!!
Nous qui attendions patiemment dimanche...voilà que de nombreux voyages ont été entrepris entre temps...qui nous ont rappelé le souvenir délicieux du désert, de l'étrangeté de ces peintures rupestres du tassili n'nagger, et aujourd'dh'ui l'oeuvre artistique naturelle du ciel, du sel et du vent...dont nous connaissions surtout le prolongement millénaire de Petra mais pas la partie lybienne...merci pour le voyage
bon dimanche
Bonjour Will,
Merci pour votre visite. En effet je retrouve bien l'esprit des toiles aborigènes. Leurs regards captent les subtilités de la terre et en révèlent les mystères...
A bientôt.
Bonjour Lucile et Lucien,
Cette semaine fut un peu moins chargée, aussi le blog n'a pas encore trouvé son rythme dominicale. ;-)
Merci pour votre visite. Je crois que jamais je ne me lasserai du désert. Il y a là-bas un absolu, une invitation à se rencontrer soi-même, à écouter Celui qui marche...
A bientôt.
On y apprend aussi à "écouter" le "silence"...
Effectivement ça me fait penser à une toile un peu abstraite et pourtant si simple.
Bonjour Sipane,
J'ai souvent du mal à écouter le silence... La radio, la télévision, les téléphones, internet... il est des maisons où tout parle même si personne n'écoute.
Le désert, finalement est peut-être lui aussi peu silencieux. J'y retrouve une baisse de volume, puis l'augmentation progressive jour après jour d'une sorte de "chant interne", d'un "bruit" de ses propres pensées, avec une résonance particulière.
Certains amis avec qui j'évoquais cela me parlait de leur crainte du silence. De ce vide qui chez eux se transforme en cri, en impression d'abandon, d'inutilité... Tout un débat ;-)
Bien amicalement,
Bertrand
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