Cet homme est bien fragile face au flot des voitures. Il attend son tour en plein milieu du carrefour. Avec ces taxis jaunes et noirs de la ville d'Alexandrie, ils sont comme suspendus un instant, dans un concert de klaxons et des nuages de pots d'échappement. L'ombre du bonhomme indique comme une barrière invisible, toute relative.Pour prendre cette photo, j'étais posté sur le balcon du CEAlex. au quatrième étage de l'immeuble. Les jeux de couleurs des taxis dans cette lumière rasante du soir me conduisit à saisir plusieurs clichés. Celui-ci illustre bien la difficulté de traverser les rues en Egypte. Le piéton n'est absolument jamais prioritaire. Il surf entre les voitures déboulant à toute vitesse à un rythme inversement calme et mesuré, pas à pas, à quelques centimètres près des véhicules. Les mouvements du "pot de fer" contre le "pot de terre", sont presque prévisibles. Rien ne servirait de courir.
2 commentaires:
Magnifique, cette photo, Bertrand ... une composition très sympa, avec en plus les couleurs et les ombres ... ce séjour en Egypte t'a inspiré !
Je profite de ce commentaire pour te souhaiter une très bonne année 2008, ainsi qu'à toute la famille !
Adrien C.
Bonjour Adrien,
Sympa de te retrouver sur ce blog. Le voyage était magnifique dans cette belle ville d'Alexandrie qui mérite un détour. Des hôtels particuliers Art Nouveau, des immeubles des années 20, 30, 50 tout à fait intéressants. Des architectes talentueux se sont arrêtés dans cette ville de bord de mer. Il ne faut pas oublier les quartiers arabes avec de belles maisons du XVIIe et XVIIIe siècle, qui malheureusement sont détruites au fil des ans pour être remplacées par d'immenses immeubles bien instables. J'y reviendrai sur le blog.
A bientôt et meilleurs voeux à la famille de ton côté.
Bertrand
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