Si vous êtes amateur d'art aborigène, la maison Deutscher & Hackett est faites pour vous. Les sélections d'oeuvres sont toujours rigoureuses, couvre tout autant les artistes émergents que ceux recherchés par les collectionneurs.
Dans leur prochaine vente le 4 avril prochain à Sydney, vous pourrez admirer différentes peintures remarquables :
- une superbe abstraction sous la forme des Raark couchés sur écorce de John Mawurndjul
- une toile aux motifs originaux, lyriques et d'une belle complexité de Daniel Walbidi, et untre autre plus ancienne soulignant l'évolution du style de l'artiste
- deux très beaux exemples lumineux, pétillants, de ces portraits intérieurs conjugués aux terres cadastrales de l'artiste défunt Weaver Jack, ici et là
- une toile de Jimmy Nerimah dont les motifs sacrés semblent flotter sur un à-plat audacieux
Ce sont quelques coups de coeur. En terme d'intérêt, l'ensemble de la vente vaut le coup de d'oeil, pour forger son regard, observer les nouvelles tendances dans le domaine de l'art aborigène.
2 commentaires:
Re-bonjour Bertrand,
Une belle selection en effet. Et peut-etre a quelques petites exceptions pres a verifier, la provenance semble impeccable. Il sera interessant de suivre les resultats...
J’avoue etre quelque peu surprise par l’origine geographique des vendeurs : a part pour une poignee d’oeuvres, tous sont en Australie. Tout aussi surprenant, la seule entree francaise correspond a une toile de Ginger Riley, grand artiste s’il en est mais dont la peinture ne correspond pas aux idiomes classiques traditionnels de l’art aborigene, tres prises en France – tant mieux !
En plus des oeuvres que tu mentionnes, je note le tres beau Patrick Tjungurrayi (lot 47), les surprenantes Jan Byllican, et le superbe tronc-cercueil de Gulumbu Yunupingu. Pour Weaver, j’avais ete plus impressionnee par celui que D&H avait vendu en mars 2009. Enfin c’est sans compter la toile que tu as en ta possession, spectaculaire !
A plus tard,
Solenne
Solenne Ducos-Lamotte
Director
IDAIA – International Development for Australian Indigenous Art
www.idaia.com.au
Bonjour Solenne,
Il serait en effet intéressant de connaître l'origine de cette toile de Ginger Riley car cela souligne de la part d'un français une approche pointue et audacieuse j'en conviens de l'art aborigène.
Dans l'exposition Laverty à l'AAMU (Utrecht), Georges Petitjean a sélectionné 5 oeuvres de Ginger Riley. L'artiste reste encore pour moi un point d'interrogation tant le dessin semble naïf au premier regard. Je vais creuser.
Effectivement il existe d'autres belles toiles dans cette vente aux enchères. Je parlais principalement de mes coups de coeur.
Bàt,
Bertrand
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