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Oasis de Timia, Aïr au Niger
Oasis de Timia, Aïr au Niger
Pierre volcanique et chaleur implacable règnent dans ce monde désertique de l'Aïr.
Sur cette natte en palmier, la lumière éclaire et sèche ces cœurs de tomate.
La vie est suspendue à l'eau fossile extraite par les pompes. Les moteurs à pétrole ont progressivement remplacé les poulies et le travail itératif des chameaux.
La nappe phréatique contient encore un or bleu éphémère. Les engrais généreusement donnés par l'occident enrichissent la terre mais ruinent les réserves potables. Un souffle d'activité s'installe ici un temps dans cet Oasis de Timia.
4 commentaires:
4 photographies fortes de liens (formelles pas de sens) avec les oeuvres aborigènes; une incroyable pertinence visuelle.
C'est vrai, grâce à ces dernières photographies, je comprends beaucoup mieux l'intérêt et le goût de Bertrand pour les œuvres aborigènes...
Bonjour Lyliana,
Et bien je dois l'avouer, cela n'était pas vraiment recherché.
Cela me donnerait presque l'idée de faire dialoguer certaines toiles avec des photos d'Australie ou d'autres désert.
Il est vrai qu'ils parlent tous d'une profonde admiration de la terre, sensibles à sa lecture...
Bonjour Holbein,
Il y a sans doute une cohérence un peu plus profonde chez moi entre cet attrait pour cet art, des engagements ou un cheminement passé.
J'y projette sans doute des éléments étrangers à la culture aborigène, dans une sorte de dialogue très modeste entre "civilisations". Cet art interpelle, interroge, captive... progressivement.
Par ce truchement j'ouvre des portes intérieures et développe une curiosité pour d'autres connaissances...
Cet art est un peu mon passeport vers l'Art avec un grand A. Mon regard a changé. J'ai osé ce que je n'aurais jamais imaginé encore il y a presque 7 ans...
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