© Joseph Jurra Tjapaljarri, with the courtesy of Papunya Tula Artists. 122 x 122 cm.
© Collection privée Brocard-Estrangin
En quelques années, l'art aborigène a pris une place de plus en plus marquante dans mon univers. Sa découverte fut le fruit du hasard. Un périple vers Amsterdam, qui se termina finalement à Utrecht, au bord des canaux, vers le musée Aborigène de la ville.Il était l'heure pour moi de m'aventurer vers l'art contemporain. Après 2 heures de visite, j'achetais ma première toile aborigène. Ce fut comme une révélation, le chaînon manquant d'une quête vers les origines, vers la culture nomade évoquée à plusieurs reprises sur le blog.
Il ne s'agissait pas pour moi de l'achat d'une oeuvre d'art, comme une autre. Dans cette appréhension de l'art aborigène, il résidait la conjonction de multiples dimensions, où l'émotion a une place, mais pas seulement :
- ces oeuvres sont des témoins, passeurs de connaissances entre les générations
- leurs créations contemporaines régénérent les codes spirituels avec le regard en rupture des artistes d'aujourd'hui
- ces supports en lin ou écorce assurent la diffusion de mythes ancestraux, reconnaissant une culture
- leur capacité d'abstraction s'avère digne des plus grandes civilisations, investissant son énergie bien plus dans des inventions de l'esprit que des oeuvres matérielles
- acquérir une peinture revenait presque à un engagement citoyen envers les communautés noires d'Australie. Presque un soutien de celle-ci dans la seule forme que notre monde sait reconnaître aujourd'hui de leur vaste culture : l'art Aborigène.
2 commentaires:
Intéressante collection qui se construit sur des artistes et des fondamentaux assez solides. Bonne chance...
JP
Bonjour JP,
Merci. C'est en effet un challenge. Il y a tant de communautés, de diversités, de découvertes à faire dans ce domaine... Leur créativité ouvre de larges portes pour les collectionneurs.
Bien amicalement,
Bertrand
Enregistrer un commentaire